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Méditation au Mans (72)

La Pleine Conscience

Foret2

"Inspirée d’exercices issus de la tradition bouddhiste, la méditation dite de Pleine Conscience est devenue aujourd’hui une méthode laïque d’entraînement à la stabilité émotionnelle et attentionnelle."  Christophe André, psychiatre  

En nous reliant à nos pensées, nos ressentis et nos émotions sans jugement ni répression, nous devenons l'observateur et le sujet observé. Derrière le je qui pense, qui écoute ou qui agit, il y a l'aspect immobile, non conditionné et libre de notre nature véritable.

"Il n'y aurait pas de méditation sans le sommeil profond. Quand vous vous réveillez le matin, vous dites j'ai bien dormi. Cela ne provient pas de la sensation agréable du corps mais de l'expérience de paix absolue du sommeil profond. C’est cette paix absolue qui donne l'impulsion pour la méditation. Le corps doit être complètement libre de toute anticipation et de tout relent de passé. Il doit être complètement détendu. Pour parvenir à une compréhension, à une expérience d'écoute, nous devons d'abord prendre notre corps comme un objet d'observation pour prendre conscience des zones où il y a contraction, lourdeur et réaction. Au moment où notre corps devient un objet d'observation, libre de toute attente, libre de toute mémoire, il n'y a nulle place pour un «je» ou un «moi» à l'origine des réactions et de la lourdeur. Quand il n'existe plus de complice pour maintenir des contractions dans le corps, elles disparaissent. Nous parvenons ensuite à un ressenti global, une sensation de vacuité sans l’impulsion de prendre ou de saisir. Dans cette écoute du corps où toute tension s'évanouit, nous nous libérons des résidus du passé. Dans observation il y a acquiescement et acceptation. Vous ne pouvez jamais observer quelque chose, quand vous ne l'acceptez pas. Il doit donc y avoir en premier acceptation, en acceptant votre souffrance, votre souffrance se modifie. Quand vous résistez psychologiquement, vous êtes un complice de la souffrance. C'est seulement en acceptant, que le corps se prend en charge, parce que l'origine du corps est la santé, l'origine du corps est la perfection.         Que reste-t-il après le lâcher-prise ? Un courant d'amour, de présence, où la méditation se fait en continu, d'instant en instant. Le Silence est notre véritable nature. Nous sommes fondamentalement silence, sans commencement ni fin. -----  Celui qui est établi dans ce silence vit dans une offrande constante, une prière sans demande, remerciement et amour permanent." Jean Klein

 

                       

 

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